Bonsoir,
Dans "Histoire numismatique de la Belgique", vol. 1, par J. Léon Guioth, p. 139, on lit effectivement qu’une médaille (revers = Vigilanti, perito, juventutis amanti eamque triginta annos docenti juliano paquot dicat, senatus tornacensis anno MDCCCXLVI) était décernée en récompense de la vigilance qu’il a déployée, des capacités dont il a fait preuve, de la bienveillance qu’il a témoignée et de l’instruction qu’il a donnée à ses élèves pendant trente ans, que M. Julien Paquot, professeur à l’Athénée, a été honoré de cette médaille, qui lui a été offerte par les magistrats de la ville de Tournay. Elle lui a été donnée en vermeil. Très peu de médailles en bronze ont été frappées.
p. 29, autre modèle avec, au revers, Vigilantiae, peritiae, studio in juventutem, annorumque triginta labori Josephi Cordeuil senatus tornacensis dicat, anno MDCCCXLI.
La régence de la ville de Tournay offrit cette médaille à M. Joseph Cordeuil, comme récompense de sa vigilance, de son zèle et de ses talents dans l’enseignement pendant trente années. Elle lui a été donnée en vermeil.
Dans Revue belge de numismatique et de sigillographie, vol. 4, p. 447, 1848, n° 237, la description d’une médaille énonce : « SENATUS TORNACENSIS ». Ecusson aux armes de la ville de Tournai, surmonté d’une couronne. Rev. Dans le champ, entouré d’une branche d’olivier et d’une branche de chêne formant couronne : VIGILANTIAE.
Voir aussi le vol. de 1883, p. 162
Le mot « VIGILANTIAE » est repris à l’avers de jetons de présence, le revers présentant la composition du conseil communal (ex. 1849).
On peut donc déduire que le Conseil communal tou de la ville attribuait des médailles gravées dans le but de louer ou remercier des personnes de marque ou méritantes à son nom.
Apis